GOUVERNER EN PERIODE DE COHABITATION
barème : 3 – 2 – 2 – 3
p 312-313
1 – Difficultés lors de la cohabitation.
Mitterrand refuse de signer les ordonnances – c'était un moyen rapide pour lancer les privatisations – mais FM refuse ce qui oblige à Chirac à passer par l'Assemblée. Cela lui assure une victoire puisqu'il a la majorité à la chambre, mais est beaucoup plus long. La nécessité de la signature du président correspond au poids du président dans la constitution voulue par DG.... Il est nécessaire également que les deux têtes de l'exécutif s'entendent
Opposition entre les deux têtes de l'exécutif
les deux documents proviennent de la gauche : Mitterrand + le monde – Les arguments de FM sont essentiellement le refus de lisser vendre les entreprises nationalisées en 1981 -
2 – La politique étrangère est sensible car le président et le gouvernement s'en occupent. Dans la photo du doc 3, on voit bien que la France est représentée par deux personnes là où les autres pays n'ont qu'un seul représentants. Jaques Chirac exigea d'être présent aux côtés du président. Cette exception semble assez peu correcte par rapport aux autres pays, comme un caprice aux yeux du monde. (il n'y a malgré tout qu'un seul micro!) Dans le doc 2, témoignage de Lionel Jospin, montre que les affaires extérieures concernent avant tout le président et que dans ce domaine (qu'on appelle parfois le domaine réservé du président) le gouvernement ne peut pas se permettre d'énoncer des critiques.
3 – L. Jospin parle de dissymétrie. En effet du point de vue extérieur, la France se doit de montrer une apparence unie, malgré les divergences politiques... Donc le président est assez libre de s'exprimer sur les affaires extérieures, là où le premier ministre ne se le permet pas... Pour les affaires intérieures, c'est le contraire.... Le premier ministre mène la politique et est critiqué par le président qui ne se retient pas de dire son avis. Ainsi l'un est critiqué là où l'autre ne l'est pas.
4 – L'inversion du calendrier annoncée par L Jospin permet d'élire d'abord le président et de lui donner ensuite une majorité. C'est ce que l'on remarque dans le vie politique à chaque fois qu'un résident a été élu, les citoyens ont confié à son parti la majorité de l'assemblée. C'est cette dynamique que l'on veut utiliser en élisant d'abord le président. Ainsi pendant 5 ans la majorité est cohérente. Il est en effet fort peu probable que les Français élisent en quelques mois un président d'un bord et une assemblée de l'autre. Certes reste le cas d' une dissolution, mais avec le précédent de 1997 il est fort peu probable qu'un président se risque encore à ce choix là. La dynamique créée par l 'élection présidentielle s'est depuis 2000 vérifiée, même en 2017 alors que le parti au pouvoir aujourd'hui venait d'être créé.